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Escale à Varanasi

Sur les Ghat à Benares, ferveur, escale à varanasi

Vous l’avez rêvée, imaginée, fantasmée, votre Escale à Varanasi.

Et votre arrivée à Bénares, que dire, votre porte d’entrée de votre Escale à Varanasi. 

Oui … Cinq heures du mat. Gare de  Tundla, à  quelques km de Varanasi / Benares. Le train est en retard, un peu, beaucoup,  trop en retard. Puis il vous faudra trouver un taxi, non que dis-je un auto-rickshaw. Et puis il vous faudra marcher dans les rues vides et sombres de la ville.  Puis, il convient de se faufiler entre les chiens errants qui se battent, dorment, ou se délectent de quelques déchets.

Ah, mais bien sûr, vous trouverez un aspect mystique aux lumières blafardes du petit matin. Un routard trouvera cela « Magnifique », non , pas vous ? Honnêtement, à la descente d’un train en retard de 72h, dans une ville que vous ne connaissez pas, en plein hivers glacial. Vous vous en fichez un peu. Vous auriez surtout peur de devoir dormir dehors, ou de finir dans un endroit peu rassurant. Le routard va y trouver du charme. Si, si, je peux vous le garantir…

Alors, je vous l’accorde, il s’agit du récit perso qui pourrait être« routard ».

Mais vous, quelle est votre attente pour votre Escale à Varanasi ?

Soyons clair : le retard du train en Hivers, lorsque que la météo se veut capricieuse, qu’il fait froid. Oui, il peut faire froid, en Inde. Les épisodes de brouillards sont fréquents en hivers, provoquant des retards de trains comme d’avions, voire des annulations. Donc pour le train, nous ne pourrons pas faire mieux. Alors autant être prévenus tout de suite. Car il s’agit du genre de choses auxquelles vous pouvez être confrontés.

Mais vous savez, le récit de routard se poursuit de la sorte :

Il lui faut sortir, au coeur des ruelles, se fondre dans les couleurs, se coltiner les vendeurs de babioles et surtout, les touristes. Ah ces imondes touristes, de couleur blanche. Et ce blanc omniprésent, partout dans cette ville qu’ils aiment déja et détestent à la fois, qu’ils sont contents de retrouver après des semaines de villégiatures à la campagne. Ils adorent les klaxons, la foule et se plaignent à la fois qu’ils risquent leur vie à chaque instant.

Somme toute, le routard se programme une mission, un objectif à sa journée , ce qui lui est impératif de faire lors de son Escale à Varanasi.

Son incontournable : aller voir le Gange et les Ghats, pour vivre la vie spirituelle.

Inde, Varanasi, Lessive sur les Ghats

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il va être interloqué du fait que le linge, après avoir trempé dans une eau sale, sèche. Que cette eau peut être considérée comme pure aux yeux des Hindous, qu’ils peuvent y faire un petit plongeon, éventuellement qu’ils y prient. Ils vont s’étonner que l’on rase la tête d’un membre d’une famille endeuillée. L’horreur est de voir  » brûler le corps » du défunt. Varanasi sera qualifiée de Ville crématoire, Ville sacrée au fleuve sacré.

Pas de honte pour leur article Escale à Varanasi ?

INDE, VARANASI SUR LES BORDS DU GANGE OFFRANDE AU GANGE-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et ils publieront sur internet leur article, sans doute histoire de faire le buzz!!! N’est-il pas honteux d’avoir de tel propos ? De faire preuve de si peu de respect, devant le décès de personnes humaines, de familles dans le deuil ? D’être choqué qu’on rase la tête ? Et quoi…. un petit plongeon ? Le choix des mots est odieux. S’offusquer de la présence des touristes, dois-je leur rappeler qu’ils en sont, de ces touristes, l’auteur de cet article, que j’ai trouvé « par hasard ». Mais il semble qu’il  n’ait aucune gène à poursuivre en ces termes :

L’incinération différe selon la caste, pas au même endroit et encore moins avec le même bois. Somme toute, les termes utilisés sont sans équivoque « Emballés dans un drap blanc, …, les cadavres  » et l’article se poursuit en évoquant tout à la fois, la Paix, la mort et le sacré.

Et ils s’amusent à trouver en ce lieu »plein de cérémonies, de rituels et de croyance » une énergie qu’ils qualifient d’incroyable, c’est tout dire. Ils regrettent que la Ville de Varanasi se soit mue en musée. Ils s’offusquent des activités mercantiles à destination des touristes qu’ils sont eux-mêmes. Et pourtant ils aiment «  J’aime quand même bien cet endroit. Toi aussi. » Ils s’incrustent pendant 2 jours, sans trop de réserves, commentent, et s’indignent » Ouh, moi j’y metterai même pas un orteil dans cette eau. »

Ils trouveront enfin le soir, à la Bénédiction du soir, ils n’ont guère eu le temps d’apprendre qu’il s’agit de la Deepmala, que cela peut être empreint de sérénité, de beauté, lorsque les milliers de pèlerins offrent un spectacle « fait de lumières, sons de cloches, flammes, encens anime les Ghats. Le Fleuve est bondé de bateaux pleins à craquer. A chaque lever et coucher du soleil, une véritable prière orchestrée prend place. »

Alors , oui ils admettent que c’est ce qu’ils préfèrent et y trouve même un plaisir, sans rien n’y comprendre ou à chercher à comprendre, satisfaits de leur petite personne et heureux de conclure  » Bien contents d’avoir vu ça au moins une fois dans notre vie. »

« Bien contents d’avoir vu ça au moins une fois dans votre vie » : Formule pitoyable pour des touristes, car ils sont avant-tous des touristes comme les autres, ces routards donneurs de leçons, commentateurs non-respectueux.

INDE VARANASI SUR LES BORDS DU GANGE-MEDITATION-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cher lecteur, j’ai eu la chair de poule à lire de tels propos dans ce blog intitulé Escale à Varanasi, ville crématoire.

Et vous, je vous prends à témoin, que vous inspire de tels propos ? Il est fort à parier que sans mes interrogations, ici, présentées, vous auriez pu y trouver un peu de poésie, mais tout de même.

Il est tout à fait indécent d’écrire ce que nous venons de lire : Emballés dans un drap blanc, les cadavres attendent leur tour, Tout est prétexte à sous-tirer de l’argent aux touristes, Ouh, moi j’y metterai même pas un orteil dans cette eau.

Personne ne vous a forcé à venir ici. Des familles ont perdu un être cher. Ces personnes ne sont pas «emballés». Ce ne sont pas des « cadavres ».

Accepteriez-vous les mêmes propos pour un membre de votre famille lors de son dernier voyage ?

Soyons honnète, certains touristes aspirent grandement à cela. Histoire de faire le buzz, de se mettre en photo FB, devant le buché, mais vous ?

Oui, vous ? Qu’en pensez-vous ?

Est-ce ce à quoi vous rêvez pour votre Escale à Varanasi ?

Pour nous, à IndeXpérience, nous vous faisons toucher du doigt l’absurdité de la situation. Nous souhaitons éviter de vous y trouver confrontés. Alors si l’envie de la découverte d’une Escale à Varanasi vous taraude, n’ayez aucune inquiétude.  Nous savons le faire en immersion IndeXperience.

 

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PS : Analyse strictement personelle et qui n’engage que moi, suite à la lecture du blog suivant Varanasi, ville crématoire

Et pour cause, l’internet n’aime pas le « copiage », le « plagiat », je rends donc à César, ce qui est à César. Vous y trouverez leurs propos en leur état. Mais je me dois de respecter les règles propres de l’Internet.