Waouh… !

Un simple mot, prononcé tout en douceur…

et je me retrouve instantanément dans cette bulle de plénitude – ce rare sentiment de paix intérieure qui paraît presque irréel quand on court à la fois après les devoirs de maman, les impératifs d’épouse, les cours d’étudiante et les défis d’apprentie. Quel luxe absolu que d’appuyer sur « pause » !

Le luxe selon Nicolas Mariotte : l’invisibilité comme nouveau statut

Dans son post publié il y a trois jours, Nicolas Mariotte décrypte la mutation éclatante (ou plutôt discrète !) du secteur : le show off d’hier s’efface au profit d’un « luxe invisible », sécurisé, hyper personnalisé, qui privilégie la retraite privée, l’anonymat et la capacité à se soustraire au regard du monde. « Aujourd’hui, le véritable signe extérieur de richesse est l’invisibilité ». Les résidences secrètes, les services ultra cousus main et même les bunkers autosuffisants deviennent les nouveaux codes d’une élite qui place la protection et l’introspection au dessus de la démonstration.

Le luxe selon Véronique Narayana Swamy : l’authenticité engagée

À l’autre bout du spectre, Véronique Narayana Swamy rappelle, dans plusieurs de ses publications, que le vrai privilège pour le voyageur moderne est de vivre une expérience responsable, qui fait sens pour les populations locales et pour la planète. Elle souligne que « les voyageurs veulent faire la bonne chose, mais seulement si l’on rend cela facile, abordable et riche de sens », et défend la valeur d’une recommandation bâtie sur le terrain : « Une bonne reco, ça se construit sur du temps, de la relation humaine… Ça se paie, pas avec des likes ! ». Dans sa vision, le comble du luxe n’est pas l’exclusivité matérielle, mais la justesse, le respect et l’impact positif d’un voyage pensé sur mesure.

Mon propre écho : le luxe paix

Sous l’un de ces posts, je partageais que, pour moi, le véritable luxe commence dans le silence et l’harmonie : ce moment où l’on peut inspirer profondément sans avoir l’impression qu’une to do list nous rattrape au prochain souffle. Entre l’invisibilité protectrice évoquée par Nicolas et l’authenticité régénératrice défendue par Véronique, je retrouve cette même quête : créer des espaces (physiques ou mentaux) qui nous permettent d’être pleinement nous mêmes.

Et vous ? Quel est votre « comble du luxe » ?

Chacun possède sa propre définition – et c’est bien là toute la beauté du luxe : il est pluriel et profondément personnel.
• À tous mes contacts : Dans vos métiers, vos passions, vos vies, quel est LE summum du luxe ?
• Recherchez vous le même luxe que les partenaires cités par @Nicolas Mariotte (discrétion, sécurité, personnalisation) ou que ceux de @Véronique Narayana Swamy (authenticité, responsabilité, impact) ?
• Dans les demandes de vos clients, vers quel type de luxe convergent ils le plus souvent ? Ostentatoire ? Invisible ? Régénératif ? Expérientiel ?
• @Rina Andria, je serais curieuse de savoir, ce que tes partenaires identifient comme l’ultime luxe et comment cela oriente tes offres.

Conclusion
Le luxe n’est plus seulement un prix, une marque, une adresse ou même un label ; il est une émotion, une valeur, un choix. Nous avons tous notre idée de luxe – et aucune n’est « la » bonne, tant qu’elle nous rapproche un peu plus de la paix, de la beauté ou du sens que nous recherchons.

J’ai hâte de lire vos visions !

Texte de Joëlle RANARIVELO RABARY | LinkedIn pour IndeXperience